La vaccination et les méningites

LA VACCINATION ET LES MENINGITES

 2023 : Révision de la stratégie vaccinale contre les infections invasives à méningocoques des serogroupes aCWY et B  


La Direction Générale de Santé ( DGS ) a saisi la Haute Autorité de Santé ( HAS ) afin d’évaluer la pertinence d’actualiser les recommandations relatives à la stratégie de vaccination contre les IIM des sérogroupes ACWY et B, en particulier chez les nourrissons, les adolescents et/ou les jeunes adultes. 

Au nom de notre collectif, l'association petit ange ensemble contre la méningite et l'association Audrey ont demandé à être reçu par la Haute Autorité de Santé afin de demander l'accélération de la nouvelle recommandation vaccinale et faire des propositions pour protéger la population. 

Nous avons été reçu le 27 septembre 2023 dans les locaux de la Haute Autorité de Santé.

OBJECTIF 

- Demande d'accélération de la nouvelle recommandation vaccinale en cours depuis 2020-2021 et faire des propositions pour protéger la population 

- Comprendre pourquoi le calendrier vaccinal n'a pas évolué en 2023 avec le recrudescence des cas de méningite à méningocoque depuis plusieurs mois.

A NOTER

- La recommandation méningocoque B et ACWY en cours est traitée avec beaucoup d'intérêt par la HAS avec toutes les parties prenantes. 

La mise au calendrier vaccinal ne peut être accéléréu pour deux raisons :

1- la nécessité de réaliser des évaluations en population générale (évolution des sérogroupes) et en particulier pour le sérogroupe Y. 

2- la nécessité de passer par le loi si le vaccin C est remplacé par le ACWY (par décrêt)

En savoir Plus

calendrier toutes Vaccinations 2023 

5 bONNES RAISONS DE VACCINER 
CONTRE LA MENINGITE A MENINGOCOQUE DE TYPE B

La vaccination contre les infections invasives à méningocoques B est recommandée pour tous les nourrissons. Elle a pour but de protéger les jeunes enfants des formes graves de la maladie : les méningites et les septicémies.

Les méningocoques de type B touchent surtout les nourrissons et les jeunes enfants, chez lesquels ils représentent plus de 70% des cas d’infection.

Qu’est-ce qu’une infection invasive à méningocoques B ?
• C’est une infection contagieuse grave.
• Plusieurs types de méningocoques existent, notamment les méningocoques de type B et de type C.
• Les méningocoques sont des bactéries normalement pré- sentes dans la gorge et le nez de nombreuses personnes. Ces bactéries peuvent se transmettre par des contacts proches, prolongés et répétés avec les sécrétions du nez ou de la gorge d’une personne infectée (discussion, baisers...),
• Le plus souvent, les méningocoques n’entrainent pas de maladies particulières, mais dans certains cas, ils peuvent provoquer des maladies très graves comme les méningites ou les septicémies qui peuvent être mortelles ou laisser des séquelles importantes (paralysie, retard mental...). En France, environ 500 personnes sont touchées chaque an- née par une infection grave par les différents types méningocoques.
• Le nombre de cas d’infection à méningocoques de type C a très fortement diminué chez les nourrissons et les enfants grâce à la mise en œuvre de l’obligation de vaccination en 2018.

Qui doit être vacciné ?
La vaccination contre le méningocoque de type B est recommandée chez les nourrissons dès l’âge de 3 mois et avant l’âge de deux ans.

Quels sont les vaccins disponibles ?
Un seul vaccin est disponible en France pour les jeunes enfants : le vaccin Bexsero®.

Quels sont les effets secondaires ?
• Le vaccin Bexsero® peut entrainer une réaction au point d’injection (douleur, rougeur, gonflement) et des effets géné- raux comme de la fièvre et une irritabilité.
• La prise de paracétamol, avant et six heures après la vacci- nation, réduit les effets indésirables tels que la fièvre.
• Comme pour tous les vaccins, des réactions allergiques graves peuvent exceptionnellement survenir.

Le vaccin est-il remboursé ?
Le vaccin est pris en charge à 65% par l’Assurance Maladie. Le complément est remboursé par les mutuelles. Pour les personnes bénéficiaires de la Complémentaire santé solidaire, il n’y a pas d’avance de frais. La vaccination peut être réalisée gratuitement en PMI ou dans un centre de vaccinations.

Qui peut vacciner ?
Les médecins, les sages-femmes et les infirmiers (sur prescription médicale).

Où se faire vacciner ?
Au cabinet du médecin généraliste, du pédiatre, de la sage- femme ou de l’infirmier. En PMI, en centre de vaccinations.
Il est recommandé de réaliser la première injection à l’âge de 3 mois, la deuxième injection
à l’âge de 5 mois, et le rappel à l’âge de 12 mois.

Une question, un conseil ? 
Parlez-en à votre médecin, pharmacien ou sage-femme.

5 RAISONS DE SE FAIRE VACCINER 
CONTRE LA MENINGITE A MENINGOCOQUE DE TYPE B

Un vaccin efficace
En Angleterre, le nombre de nouveaux cas d’infec- tions invasives à méningocoque B chez les jeunes enfants a diminué de près de 75% durant les trois premières années du programme de vaccination.

Un vaccin nécessaire
Pour protéger les jeunes enfants des méningites et des septicémies dues au méningocoque B.

Un vaccin simple
Deux injections et un rappel qui peuvent être réali- sés en même temps que d’autres vaccins.

Un vaccin sans danger
Les réactions sont peu fréquentes et bénignes.

Un vaccin remboursé
L’Assurance Maladie rembourse le vaccin à 65%, et les mutuelles le complément.

Source : SANTE PUBLIQUE FRANCE
 MENINGOCOQUE B
5 bonnes raisons de se faire vacciner 

Semaine de la vaccination 2023 

calendrier toutes Vaccinations 2022 

BONNE NOUVELLE ! ENFIN
remboursement du vaccin contre 
la méningite B 

Le Journal Officiel l'a été publiée ce 29 avril 2022 :
"Extension d’indication inscrite au remboursement en ville et agrément collectivités".

Le vaccin BEXSERO® était jusqu’à présent recommandé ; désormais, il sera pris en charge et étendue à l'indication suivante :
" BEXSERO est indiqué pour l'immunisation active contre les infections invasives à méningocoque de sérogroupe B, de tous les nourrissons à partir de l'âge de 2 mois et avant l'âge de 2 ans.
Pour les nourrissons dont la vaccination a été initiée avant l'âge de 2 ans, le rappel effectué après la deuxième année est également pris en charge.
Cette catégorie s'ajoute aux populations recommandées pa la HAS le 03 juin 2021".

Une bonne nouvelle et de nombreuses années de combat grâce à nos actions et à la mobilisation de tous, nous y sommes arrivé !
 
29 AVRIL 2022

ARCHIVES 

  C'EST GAGNE ! MENINGITE A MENINGOCOQUE DE TYPE B
la H.A.S recommande la vaccination des méningites b des nourissons


Les infections invasives à méningocoques sont des infections transmissibles graves, qui peuvent être rapidement fatales. En France, elles sont majoritairement liées aux méningocoques de sérogroupe B. BEXSERO® est le premier vaccin anti-méningococcique ciblant des souches pathogènes du sérogroupe B à avoir obtenu une AMM en Europe, en janvier 2013. Il est indiqué chez les personnes âgées de 2 mois et plus. Dans le contexte de la simplification du schéma de vaccination pour différentes tranches d’âge et de l’évolution épidémiologique de ces infections, la Haute Autorité de Santé a évalué l’opportunité de modifier la stratégie de prévention des infections invasives à méningocoques et a précisé la place de BEXSERO® dans cette stratégie.

Le vaccin protéique BEXSERO® était jusqu’à présent recommandé à partir de l’âge de 2 mois chez les personnes à risque élevé de contracter une infection invasive à méningocoques B et pour des populations ciblées dans le cadre de situations spécifiques (foyers de cas, épidémie, hyperendémie localisée). Il s’agit du seul vaccin disponible actuellement pour l'immunisation active des personnes âgées de 2 mois et plus contre les infections invasives à méningocoques causées par Neisseria meningitidis du groupe B, le second vaccin disponible, TRUMENBA®, disposant d’une autorisation de mise sur le marché pour les sujets à partir de l’âge de 10 ans. Le schéma vaccinal des nourrissons, initialement prévu en 3 doses avec une dose de rappel, a été simplifié et ramené à 2 doses avec une dose de rappel en juillet 2018.  
 
Une situation épidémiologique stable avant 2020 mais incertaine dans l’avenir

Le sérogroupe B est majoritaire parmi les infections invasives à méningocoques en France. Elles affectent plus particulièrement les nourrissons et les jeunes enfants, chez lesquels elles représentent plus de 70 % des cas d’infection. Après une baisse constante de 2006 à 2013, le taux de déclarations de ces infections s'est stabilisé : en 2019, en France, il était de 0,36 pour 100 000 habitants, alors qu’au cours de la période 2003 à 2011, il était d'environ 0,60 pour 100 000. La raison de cette baisse n'est pas connue. La létalité, quant à elle, est comprise entre 9 % et 12 %, un chiffre stable depuis 2013. Environ 6 % des cas ont présenté des séquelles précoces. En 2019, chez les moins de 5 ans, 88 cas et 3 décès ont été enregistrés.
La baisse importante d’incidence des infections invasives à méningocoques observée en France pour tous les sérogroupes en 2020 est attribuée aux mesures barrière et aux périodes de confinement pour la prévention de la transmission du virus pandémique SARS-CoV-2. Cette baisse est donc considérée comme conjoncturelle et n’a pas été prise en considération pour cette recommandation. La reprise d’une vie sociale normale laisse présager une possible reprise épidémique des infections invasives à méningocoques en France. L’impact de ces sérogroupes évoluant très rapidement, une surveillance épidémiologique étroite aura lieu afin de mettre à jour les recommandations si nécessaire.
 
Une absence d’impact démontré sur le portage mais une efficacité prouvée en vie réelle pour le vaccin

Les données observationnelles et celles provenant des essais randomisés n’ont pas montré d’impact de la vaccination sur le portage et donc sur la transmission des méningocoques du sérogroupe B. Ainsi, le vaccin BEXSERO® ne devrait-il pas permettre d’obtenir une immunité de groupe.
Toutefois, des données dites « en vie réelle » provenant du Royaume-Uni ainsi que celles provenant de programmes de vaccination mis en place plus récemment en Italie et au Portugal montrent une réduction de l’incidence des infections invasives à méningocoques B suite à l’introduction du vaccin BEXSERO® (réduction en Angleterre comprise entre 60 % et 80 %) et une efficacité en vie réelle (estimations entre 50 % et 99 % en Italie et au Portugal, selon les bornes statistiques). Quelques études suggèrent également une efficacité sur d’autres souches (notamment les souches W).
Aucun signal de sécurité n’a été mis en évidence dans les pays où la vaccination par BEXSERO® est mise en place.
Sur la base des données des études cliniques et des données en vie réelle au Royaume-Uni, la protection après vaccination serait prolongée au moins jusqu’à l’âge de 4 ans chez l’enfant.
 
Un vaccin bien accepté par les professionnels de santé

La bonne connaissance de la gravité potentielle des infections invasives à méningocoques et les informations claires données sur le vaccin sont des points déterminants dans l’acceptabilité de la vaccination avec BEXSERO®. Chez une cohorte de médecins généralistes et pédiatres intéressés par la politique de vaccination, en France, plus de 90 % se sont prononcés en faveur de l’inscription de la vaccination contre les infections invasives à méningocoques B dans le calendrier vaccinal, et 53 % des médecins interrogés (69,5 % des pédiatres et 29,7 % des généralistes)¹ proposaient déjà la vaccination avec BEXSERO®. Pour eux, le non-remboursement du vaccin et sa non-recommandation restent des freins importants à sa diffusion.
 
Proposer cette vaccination à l’ensemble des nourrissons

Au vu de ces différents éléments et des 45 contributions reçues et analysées dans le cadre de la consultation publique organisée du 29 janvier au 28 février 2021, la HAS recommande de vacciner tous les nourrissons, qui constituent la classe d’âge la plus vulnérable à ces infections invasives à méningocoques B, en utilisant BEXSERO® selon le schéma de l’AMM (2 doses plus une dose de rappel). Cette recommandation de vaccination généralisée vise à favoriser une possible protection individuelle de tous les nourrissons qui persisterait jusqu’à l’âge de 4 ans (selon les données disponibles) et permet de lever la barrière financière, qui est l’une des sources d’inégalités d’accès à ce vaccin.

Malgré l’efficacité de ce vaccin et son impact potentiel sur les infections à méningocoque W, la faible incidence des infections à méningocoque B explique le rapport coût-bénéfice très élevé d’un programme de vaccination des nourrissons avec BEXSERO®.
La HAS souligne le coût élevé de cette vaccination au regard des bénéfices collectifs attendus ; à ce titre, une forte diminution du prix du vaccin apparaît ainsi légitime.
La HAS rappelle que la vaccination des nourrissons n’exonère pas de mettre en place une chimioprophylaxie antibiotique pour les sujets contacts de cas sporadiques d’infections invasives à méningocoques B, qui reste le moyen le plus efficace de prévention de cas secondaires.
A noter que les recommandations préexistantes sont maintenues, notamment concernant la vaccination des personnes à risque de contracter cette infection (les personnels des laboratoires de recherche travaillant spécifiquement sur le méningocoque, les personnes ayant reçu une greffe de cellules souches hématopoïétiques… La liste complète est disponible dans le rapport et pour les populations ciblées dans le cadre de situations spécifiques.


 Source : H.A.S
Juin 2021

 La H.A.S consulte, notre association répond


La Haute Autorité De Santé (H.A.S) Consulte Sur La Place À Donner Aux Vaccins Contre La Méningite À Méningocoque B 

La HAS souhaite reccueillir les avis des principaux organismes sur son projet de recommandations. En confrontant les réflexions des experts de la HAS aux opinions des associations de patients, usagers, professionnels, il est question d'aboutir à une version finale de la recommandation.

Notre association a donné son avis en répondant à toutes les questions à l'aide du formulaire en ligne. Nous notons que les commentaires ont un rôle consultatif et non décisionnel ; toutefois, nous insistons sur le fait que nous souhaitons la révision de la recommandation vaccinale.
Notre association co-fondatrice du collectif Ensemble contre les méningites, a également adressé une lettre le 9 février dernier à Mme Le Guludec Présidente de la H.A.S 

STOP ! CHANGEONS LA RECOMMANDATION  
#STOPCHANGEONSLARECO

 le 15 février 2021

calendrier toutes Vaccinations 2021 

cONSULTATION PUBLIQUE 2021


La Haute Autorité de santé consulte sur la place à donner aux vaccins Bexsero et Trumenba dans la protection contre les infections graves à méningocoque B
La HAS a lancé une consultation sur la place à donner aux vaccins Bexsero et Trumenba dans la protection contre les infections invasives à méningocoque du sérogroupe B (1, 2). Un formulaire de réponse est disponible pour le vaccin Bexsero et un autre pour le vaccin Trumenba.

1. Rappels sur les infections à méningocoque

Le méningocoque (Neisseria meningitidis) est une bactérie présente dans la gorge de certaines personnes appelées "porteurs du méningocoque".
Le méningocoque se transmet directement par voie aérienne par l'intermédiaire de gouttelettes de salive, d'un porteur à une autre personne. Dans les jours qui suivent son installation dans la gorge, le méningocoque peut traverser la muqueuse et atteindre la circulation sanguine, pouvant alors entraîner une méningite ou une septicémie dont l'évolution peut conduire au décès du malade. Le purpura fulminans est une complication redoutable de l'infection par le méningocoque,  qui se traduit par des plaques hémorragiques cutanées et un choc septique foudroyant mortel une fois sur trois.
Il existe plusieurs sérogroupes, parmi lesquels les six suivants ont une importance particulière : A, B, C, W, X et Y. Les sérogroupes en cause peuvent être très différents d'une région du monde à l'autre.
Le taux d'incidence annuel (nombre de nouveaux cas survenus pendant un an rapporté à la population) des infections invasives à méningocoque oscille autour d'une valeur d'environ un cas pour 100 000 personnes.

En 2019, 459 cas d'infection invasive à méningocoque ont été déclarés en France, dont 449 avec un sérogroupe caractérisé :

240 (53 %) cas de sérogroupe B, 
93 (21 %) cas de sérogroupe W, 
54 (12 %) cas de sérogroupe C, 
54 (12 %) cas de sérogroupe Y, 
8 (2 %) cas dus à un autre sérogroupe.
 

Avec 55 décès, la létalité (proportion de décès parmi les cas) était de 12 %, comparable aux années précédentes.

L’incidence se situe dans les fluctuations observées les années précédentes. Toutefois les tendances sont différentes selon le sérogroupe.
Depuis 5 ans environ, la fréquence des infections graves à méningocoque B n'augmente pas. L'incidence de la maladie pour 100 000 habitants depuis 2014 est plus faible que l'incidence observée entre les années 2003 et 2011. Le sérogroupe B est resté toutefois majoritaire globalement et a continué à affecter plus particulièrement les jeunes enfants.
Un foyer d’hyperendémie d'infection invasive à méninogocoque B a été identifié en Vendée en 2019. Une étude réalisée par le Centre national de référence (CNR) méningocoques et Haemophilus influenzae a montré que le vaccin Bexsero n'était pas efficace contre toutes les souches en cause.
Le nombre de cas d'infection invasive à méningocoque C a chuté en 2019 dans toutes les tranches d’âge, notamment chez les nourrissons et les jeunes enfants, probablement en raison de l'introduction d'une dose à l'âge de 5 mois en 2017 puis de l’obligation vaccinale en 2018. On note également une diminution de la mortalité liée aux infections à méningocoque C (7 décès rapportés en 2019 contre 21 en 2017 et 11 en 2018).
L’année 2019 est également marquée par une augmentation des cas dus au méningocoque de sérogroupe W, qui devient le deuxième sérogroupe le plus fréquent en France. L’augmentation est particulièrement importante chez les enfants, les jeunes adultes et les personnes âgées de 65 ans et plus. La létalité associée au méningocoque W restait élevée en 2019 (25 décès, soit 27 %) et bien supérieure à celle observée pour les autres sérogroupes.
La fréquence des infections invasives à méningocoque Y, qui prédominent chez les personnes âgées, est restée stable.
Enfin, 7 cas d'infection grave à méningocoque X ont été rapportés en 2019 (contre 0 à 3 cas les années précédentes). Ce sérogroupe est assez rare en France mais est plus fréquent dans les pays d’Afrique subsaharienne où il peut entrainer des épidémies.

La HAS note que la diminution des infections graves à méningocoque en 2020 est probablement liée aux mesures de lutte contre l’épidémie de covid 19, qui réduisent la transmission des agents pathogènes transmis par voie respiratoire. 

2. Objectifs de la consultation

La consultation vise à actualiser et affiner les recommandations d'utilisation des deux vaccins (1, 2), alors que l'autorisation de mise sur le marché (AMM) du vaccin Bexsero a évolué et que celle du vaccin Trumenba a été accordée par l'Agence européenne des médicaments (EMA) en 2017. Par ce processus, la HAS entend recueillir très largement des avis et opinions complémentaires de ceux de ses propres experts. Il s’agit essentiellement "d'enrichir, compléter et finaliser le travail proposé à la consultation et de mesurer la lisibilité, l’acceptabilité et l’applicabilité du projet de recommandations". 
Ces projets font l'objet de deux documents accessibles sur le site de l'autorité, qui rappelle qu'ils sont encore à ce stade en cours d'élaboration et susceptibles d'être modifiés. 
La consultation est ouverte du 29 janvier 2021 au 28 février 2021 (à 23h59).

Les avis sollicités sont ceux des principaux organismes du champ de la vaccination, soit les associations de patients et d’usagers du système de santé, de professionnels de santé, les collèges nationaux professionnels et les sociétés savantes, les institutions publiques, syndicats, industriels, centres de vaccination (centres de protection maternelle et infantile, centres de vaccination internationale). Un seul avis sera pris en compte par association ou organisme. 
Toutes les contributions reçues auront valeur consultative, elles seront rendues publiques et analysées pour la rédaction de la version finale des recommandations.

Le vaccin Bexsero (laboratoire GSK) est indiqué à partir de l'âge de 2 mois. Le vaccin Trumenba (Pfizer) peut être utilisé à partir de l'âge de 10 ans, mais il n'est pas encore disponible en France.

Prenant en compte l'absence d'augmentation de la fréquence des infections graves à méningocoque B, la HAS recommande de ne pas modifier les recommandations vaccinales générales (c'est-à-dire déterminées uniquement par l'âge ou le sexe) contre le méningocoque B.

Elle recommande simplement de tenir compte de l’évolution de l'autorisation européenne de mise sur le marché du vaccin Bexsero, modifiant des schémas de vaccination de la population (primovaccination du nourrisson âgé de 2 à 5 mois selon un schéma à deux doses espacées de deux mois).

Conclusion
Santé Publique France rapporte une baisse importante de l’incidence des infections invasives à méningocoque pour tous les sérogroupes en 2020. Cette baisse est probablement due aux mesures barrières prises en France pour prévenir la transmission de la covid 19, qui ont entrainé une diminution des infections causées par d’autres agents pathogènes transmis par voie respiratoire.
La reprise d’une vie sociale normale pourrait entrainer une augmentation des infections à méningocoque. Dans ce cas, la surveillance épidémiologique étroite et réactive effectuée par Santé publique France et le CNR permettra de mettre à jour rapidement ces recommandations si besoin.

extrait (article complet mesvaccins.net)  
Source : mesvaccins.net 
Auteur : Hugues TOLOU publié le 14 février 2021

journee mondiale de lutte 
contre les méningites 

calendrier toutes Vaccinations 2020 

CALENDRIER DE VACCINATIONS OBLIGATOIRES 


Ce qui change au 1er janvier 2018


Documents Ministère de la Santé à Consulter


2018 

CAMPAGNE D'INFORMATION AUTOUR DE LA VACCINATION

Une campagne d'information a été mise en place par le Ministère des Solidarités et de la Santé pour informer sur la nouvelle mesure des "vaccinations obligatoires". 

Une série d'outils a été mise en ligne 

Ces outils sont  destinés à répondre aux principales questions que peuvent se poser les parents et plus largement le grand public.

" La vaccination est un geste de prévention simple et efficace qui permet de se protéger contre certaines infections graves. L’Organisation mondiale de la Santé estime qu’entre 2 et 3 millions de décès dans le monde sont évités chaque année, pour la diphtérie, le tétanos, la coqueluche et la rougeole. Face à la réémergence en France de maladies dont les conséquences sur la santé peuvent être très graves, la ministre des Solidarités et de la Santé a décidé de rendre obligatoires 11 vaccins indispensables pour les jeunes enfants, à compter du 1er janvier 2018" .


11 vaccins dont 3 concernent les méningites

- Méningite Haemophilus Influenza de type B (cis Diphtérie, Tétanos, Polyoménite, Coqueluche,Hépatite B)
1 ere dose à 2 mois, 2 ème dose à 4 mois et 3 ème dose à 11 mois
- Méningite à Pmeumocoques
1 ere dose à 2 mois, 2 ème dose à 4 mois et 3 ème dose à 11 mois
- Méningite à Méningocoque de Type C
1 ere dose à 5 mois et 2 ème dose à 12 mois


Infographies pédagogiques
- Le parcours vaccinal des 0-2 ans
- Des bénéfices majeurs pour la santé
- Comment est assurée la sécurité des vaccins ?
- Une protection individuelle et collective
- Qu'est-ce qui change ?

- Les adjuvants dans les Vaccins
- En quoi la vaccination est-elle un geste individuel et Collectif
- Pourquoi rendre 11 vaccins obligatoires ?
Les Vaccins sont-ils sûrs ?`
- Y a t-il des risques à se faire vacciner ?
- Témoignage d'un parent (Patricia Merhant-Sorel, Présidente association petit ange ensemble contre la méningite)  Vidéo en ligne à visionner 

- Comment est assurée la sécurité des vaccins
- Vaccination : protection individuelle et collective
- Le parcours des vaccins des 0-2 ans
- Les bénéfices majeurs pour la santé 
- Qu'est-ce qui change ?


FEVRIER 2018 

Source : Ministère des Solidarités et de la Santé

calendrier toutes Vaccinations 2018 

vaccins obligatoires 2018


Huit nouveaux vaccins vont devenir obligatoires ... 


L’efficacité des vaccins en onze maladies
« Le Monde » détaille l’impact important qu’a eu en France la vaccination sur les pathologies ciblées par les vaccins obligatoires et recommandés, données à l’appui.

(LE MONDE | 01.08.2017 à 14h16 • Mis à jour le 03.08.2017 à 16h37 | Par Gary Dagorn)

Les nombreuses rumeurs et les questions adressées aux Décodeurs à propos des vaccins en attestent : une partie de la population française est défiante, voire opposée, à l’endroit de la vaccination ou de certains vaccins. Les réactions ont été vives à l’annonce, par la ministre de la santé, Agnès Buzyn, de son souhait de rendre obligatoires huit vaccins en plus des trois actuellement prescrits par la loi.


Les professionnels de la santé restent divisés quant à la meilleure façon de faire face à l’opposition ou à la perte de confiance qui croît entre le corps médical et une partie des patients et qui entraîne souvent une chute de la couverture vaccinale sur certains vaccins, posant ainsi des problèmes de santé publique.


Si la pertinence de l’obligation par la loi est discutée jusqu’au sein des professionnels de la santé, l’efficacité des vaccins et leur bénéfice en termes de santé publique, eux, ne souffrent aucun doute. Car si les vaccins peuvent entraîner, dans de très rares cas, des effets indésirables, ils ont également fait disparaître ou se raréfier quasiment toutes les maladies qu’ils ciblaient.


En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2017/08/01/comment-les-vaccins-ont-durablement-fait-reculer-les-maladies_5167442_4355770.html#jm6ED2KeEdSG8i7s.99


Détails sur les vaccins contre les formes de méningites


Haemophilus Influenzae B
Vaccin introduit en France et inscrit au calendrier vaccinal en 1992.

Couverture vaccinale : 96,6 %

Proportion de vaccinés en 2015 parmi les sujets âgés de 9 mois 24 mois 11 ans

Le vaccin contre Haemophilus influenzae a permis de réduire drastiquement les infections invasives (principalement des méningites) que cette bactérie provoque. De cinquante cas pour cent mille personnes, l’incidence a chuté à moins d’un cas pour cent mille personnes en moins de dix ans de vaccination. Lors de l’introduction de celle-ci en 1992, cette bactérie était responsable de plus de mille cas chez l’enfant, provoquant près de 600 méningites, une trentaine de décès et une centaine de cas avec séquelles définitives.
Depuis, aucune infection invasive due à cette bactérie n’a été diagnostiquée chez un enfant ayant reçu la série vaccinale complète, et l’immunité de groupe engendrée par la haute couverture vaccinale a pu également réduire les risques chez les nourrissons de moins de 3 mois, trop jeunes pour être vaccinés. Entre 1996 et 2012, 43 cas de méningite ont été diagnostiqués chez des enfants non vaccinés (29) ou partiellement vaccinés (14), dont une grande partie était évitable par la vaccination.
Impact épidémiologique : chute de 98 % de l'incidence chez les enfants en treize ans


Pneumocoque
Vaccin introduit en France et inscrit au calendrier vaccinal en 2003.

Couverture vaccinale : 92,4 %

Proportion de vaccinés en 2015 parmi les sujets âgés de 9 mois 24 mois

Le pneumocoque est une bactérie provoquant des infections invasives sources de complications graves, telles que des méningites, septicémies ou des pneumonies, et peut occasionner des séquelles sévères (épilepsie, surdité, etc.), dont le taux de mortalité est très haut (10 % à 30 % chez l’adulte, 10 % chez l’enfant).

La vaccination débutée en 2003 a permis un recul certain mais limité des infections invasives dues à la bactérie. Les baisses sont de 48 % et 38,5 % pour, respectivement, les plus jeunes (moins 1 an) et les seniors (plus de 65 ans). La baisse de l’incidence chez les plus âgés étant un bénéfice indirect de l’immunité de groupe obtenue par la vaccination des plus jeunes. Cette réduction limitée s’explique notamment par l’inefficacité du premier vaccin à combattre tous les pneumocoques (le Prévenar-7), celui-ci ne contenant que sept sérotypes (sept variantes de la bactérie) alors qu’il existe 94 souches recensées en circulation.
Le Prévenar-13, un vaccin contenant treize sérotypes responsables en 2008 de 67,8 % des infections chez les enfants de 0 à 23 mois et de 77,6 % des infections pour les 1 à 3 ans l’a remplacé en 2010 et permet de protéger plus efficacement les nourrissons. Malgré cela, le vaccin actuel à treize sérotypes est jugé peu apte à éliminer totalement les infections par pneumocoque, car les sérotypes non ciblés par le vaccin ont tendance à émerger et à « remplacer » ceux qui déclinent. Le phénomène est plus léger que lorsque le premier vaccin à sept sérotypes était utilisé, mais persiste.
Entre 2003 et 2007, on estime qu’une meilleure couverture vaccinale aurait pu éviter entre 45 et 121 cas d’infections invasives dues au pneumocoque, correspondant à une fourchette de cinq à douze morts évitables et quatorze à trente-six enfants atteints de séquelles elles aussi évitables.

Impact épidémiologique : chute de 48 % des cas d'infections invasives chez les moins d'un an depuis 2003

Source : réseau Epibac, Santé Publique France & Centre National de référence des pneumocoques

Méningocoque C
Vaccin introduit en France en 2002 et inscrit au calendrier vaccinal en 2010.

Couverture vaccinale : 70,9 %

Proportion de vaccinés en 2016 parmi les sujets âgés de 2 ans 3-9 ans 10-14 ans 15-19 ans 20-25 ans

Les infections à méningocoque C sont dues à Neisseria meningitidis (une bactérie présente dans la gorge de 30 % des adolescents et 10 % des adultes) et provoquent des méningites et des septicémies redoutables (mortelles dans 20 % à 30 % des cas). Les infections invasives touchent surtout les nourrissons, les jeunes enfants et les jeunes adultes de 15 ans à 24 ans.

Malheureusement, la couverture vaccinale est largement insuffisante pour espérer faire reculer durablement et efficacement ces infections potentiellement mortelles ou causes de séquelles définitives. L’incidence a nettement baissé dès 2002 pendant huit ans, avant de croître à nouveau, commençant un nouveau cycle que la faible couverture vaccinale n’a pas permis d’enrayer.

Entre 2011 et 2015, 569 cas de ces infections ont été déclarés, dont 255 sont survenus chez des sujets non vaccinés ciblés par le vaccin (de 1 an à 24 ans). Les vingt-cinq décès qui en ont résulté ont été estimés quasiment tous évitables par une haute couverture vaccinale. Chez nos voisins européens (Royaume-Uni, Pays-Bas) ayant atteint une couverture vaccinale élevée (supérieure à 85 %), le vaccin a permis une réduction de plus de 80 % des cas.

Impact épidémiologique : chute de 46,8 % des infections invasives à méningocoque C

Source : Santé Publique France (déclarations obligatoires)

En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2017/08/01/comment-les-vaccins-ont-durablement-fait-reculer-les-maladies_5167442_4355770.html#jm6ED2KeEdSG8i7s.99

Date : 4 août 2017

2017 : semaine européenne de la vaccination


Nouveautés du calendrier vaccinal 2017 

Le calendrier vaccinal 2017 comporte de nouvelles recommandations vaccinales contre les infections à méningocoque, à pneumocoque et à papillomavirus, et contre la tuberculose. 

Ces recommandations proviennent pour la plupart d'avis antérieurs du HCSP déjà commentés sur MesVaccins.net.

(Extrait sur les vaccins contre les méningites ...)


Infections invasives (méningites et septicémies) à méningocoque C
Jusqu'à présent, la vaccination avec une seule dose de vaccin méningococcique C conjugué à une protéine (un procédé qui rend le vaccin plus efficace, notamment chez le nourrisson) était recommandée pour tous les nourrissons à l'âge de 12 mois. 

Ce vaccin est qualifié d'altruiste car il diminue le portage et donc la transmission du méningocoque C de personne à personne. Si la couverture vaccinale est suffisante, les nourrissons âgés de moins d'un an sont indirectement protégés contre les infections graves à méningocoque C. Dans l'attente d'une couverture vaccinale suffisante permettant la mise en place de cette immunité de groupe, l'extension de la vaccination anti-méningocoque C est recommandée jusqu'à l'âge de 24 ans.

Seulement voilà : la couverture vaccinale reste très insuffisante chez les enfants, les adolescents et les adultes jeunes (10 % seulement entre 20 et 25 ans !). 

Cette stratégie vaccinale mise en place en 2010 est un échec : le nombre de cas d'infections invasives à méningocoque C n'a pas diminué en France et a même augmenté chez les nourrissons de moins d'un an. 

Cette situation contraste avec celle des Pays-Bas, où la même stratégie a été couronnée de succès, grâce à une couverture vaccinale supérieure à 90 %. Dans ces conditions, le Ministère de la santé, conformément à l'avis du Haut Conseil de la santé publique (HCSP), a rajouté dans le calendrier vaccinal une dose du vaccin méningococcique C Neisvac à l'âge de 5 mois (le vaccin Neisvac est le seul à avoir une autorisation pour ce schéma), suivie d'une dose de rappel à l'âge de 12 mois (dans la mesure du possible avec le même vaccin). Un intervalle minimum de 2 mois doit être respecté entre l'administration des deux doses. La dose administrée à l'âge de 12 mois peut être co-administrée avec le vaccin rougeole-oreillons-rubéole.

Le nouveau calendrier vaccinal précise que l'obtention d'une immunité de groupe par la vaccination étendue aux enfants de plus de 12 mois, adolescents et adultes jeunes est un enjeu majeur de santé publique.


La vaccination contre le méningocoque C des hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes et des personnes fréquentant les lieux de convivialité ou de rencontres gays était recommandée de 2014 à 2016 chez les 25 ans et plus. Cet avis est caduc et la recommandation n'est pas reconduite, compte tenu des données épidémiologiques actuelles.


Infections invasives à méningocoques A, C, W ou Y
Un nourrisson ayant eu un contact rapproché avec un cas d'infection invasive à méningocoque A, W ou Y peut maintenant être vacciné dès l'âge de 6 semaines avec le vaccin Nimenrix.


Pour les personnes souffrant de déficit en fraction terminale du complément, recevant un traitement anti-C5, porteuses d'un déficit en properdine ou ayant une asplénie (absence de rate) et chez les personnes ayant reçu une greffe de cellules souches hématopoïétiques, la vaccination par un vaccin tétravalent conjugué ACWY (Nimenrix ou Menveo) et par le vaccin contre les méningocoques de sérogroupe B Bexsero reste recommandée. 

Pour ces personnes, un rappel de vaccin tétravalent ACYW est désormais recommandé tous les 5 ans.


Grâce à une couverture vaccinale des nourrissons contre le pneumocoque élevée, proche de 95%, l'immunité de groupe qui en résulte a entraîné une baisse des infections invasives à pneumocoque dans toutes les tranches d'âge, y compris chez les personnes âgées.
La vaccination contre le pneumocoque reste inchangée pour tous les nourrissons âgés de moins de deux ans.

Le schéma séquentiel 13-valent conjugué puis 23-valent (à 8 semaines d'intervalle) s'applique dorénavant pour toutes les personnes présentant des facteurs de risque (diabète, infection à VIH, immunodépression ou splénectomie, cancers, affections chroniques rénales, cardiaques ou respiratoires). 

Autre nouveauté en 2017 : ces personnes pourront être revaccinées une fois avec le vaccin 23-valent 5 ans après l'administration de la dose précédente. Une administration à un intervalle plus court peut entrainer une hyporéponse immunologique.
La vaccination systématique des personnes âgées contre les pneumocoques n'est pas recommandée, comme c'est le cas dans d'autres pays (elle n'est recommandée que s'il existe au moins l'un des facteurs de risque).

Date : AVRIL 2017

PRESENATION DU RAPPORT DE CONCLUSIONS DU COMITE D'ORIENTATION

Suite à la CONCERTATION CITOYENNE SUR LA VACCINATION, le Comité d' Orientation indépendant, présidé par le Pr Alain Fischer et co-présidé par Claude Rambaud a rendu les conclusions en présentant un rapport  lors de la rencontre publique qui s'est déroulée au Ministère de la Santé à Paris, le mercredi 30 novembre dernier.

ANNIE HAMEL de l'association PETIT ANGE ENSEMBLE CONTRE LA MENINGITE était présente dans la salle.

Voici quelques mots d' Annie :

 " Une présentation fidèle et exhautive des travaux de la concertation citoyenne sur la vaccination de la part du Dr Fisher qui a insisté sur le rôle de la vaccination dont les méningites. A mon sens, le préconisation majeure à retenir du Comité est l"élargissement temporaire du caractère obligatoire des vaccins recommandés de l'enfant, assorti d'une clause d'exemption de leur gratuité...
Dans la salle bien remplie, des détracteurs de la vaccination que le Pr Fisher a laissé parler avec modération mais surtout des médecins qui mettent tout à fait en doute le clause d' exemption...  
A suivre, les décisions de la Ministre de la Santé..."


Le site de la Concertation Citoyenne  est accèsible à tous :

http://contrib.concertation-vaccination.fr/

Vous pouvez télécherger le rapport en cliquant ici :

RAPPORT

30 novembre 2016

EXPRIMEZ- VOUS SUR LA VACCINATION !

Le Comité d' Orientation indépendant, présidé par le Pr Alain Fischer et co-présidé par Claude Rambaud a ouvert le 15 septembre dernier l' espace participatif de la concertation citoyenne sur la vaccination.

Ce site est accèsible à tous :

http://contrib.concertation-vaccination.fr/

Chaque citoyen est invité à exprimer son opinion, à titre individuel ou collectif.

Septembre 2016


CONCERTATION CITOYENNE SUR LA VACCINATION

Le Comité d' Orientation indépendant, présidé par le Pr Alain Fischer et co-présidé par Claude Rambaud a annoncé le lancement des jurys de citoyens et de professionnels de santé dans le cadre de la concertation citoyenne sur la vaccination.

Deux jurys, un de citoyens et un de professionnels de santé ont été constitués pour représenter la population française dans le cadre de la concertation. Ils travaillent séparément et à deux reprises pour s'informer, questionner les acteurs de leur choix, débattre et remettre un avis au Comité d' Orientation. Cet avis collectif, écrit et argumenté, contiendra des recommandations pour contribuer à l'amélioration de la politique vaccinale en France. Les professionnels de santé devront notamment produire des recommandations sur les évolutions souhaitables liées à leur rôle d'acteurs du système de santé.

Les jurys pourront s'appuyer sur des questions remises par le comité d'orientation, visant à guider les réflexions et débats, ainsi que sur les expériences et les opinions de chaque participant. Les questions posées par le C.O seront identiques aux deux jurys.

En juillet, les jurys bénéficiaient d'échanges avec des intervenants * aux expertises et point de vue différenciés.

* Le samedi 9 juillet dernier, à Paris,  Mme Patricia Merhant-Sorel Présidente de l'association petit ange Ensemble contre la méningite a participé en tant qu'intervenante. Une présentation de 15 mm identique aux deux jurys.

Deuxième jour de travail, séquence 2 "Les questions à propos de la vaccination"

- les adjuvants en question - Didier Lambert Association d' Entraide aux Malades de Myofasciite à Macrophages (E3M)

- Le rôle des adjuvants dans la vaccination, Pierre Begué, Président de l'Académie de Médecine

- Patricia Merhant-Sorel de l'association petit ange ensemble contre la méningite

- Panorama des débats contemporains en matière de vaccination - Didier Torny, sociologue, directeur de recherche à l'institut national de recherches agronomiques

Pour chaque jury, des professionnels de l'animation des démarches de démocratie participative et de concertation garantissaient la liberté d'expression de tous et le respect de l'écoute et du temps de parole de chacun.

En septembre, les jurys pourront demander les auditions complémentaires de leur choix.

Les avis des jurys seront présentés et discutés à l'automne 2016 à l'occasion d'une journée ouverte au public.

Nous rappelons que le 16 juin dernier, Mr et Mme Hamel Annie membre de l'association petit ange a participé à une audition d'une heure au cours de laquelle, ils ont pu exposer leur constat sur le sujet de la vaccination et témoigner** de leur histoire personnelle. 

** Témoignage de Annie et Yannick Hamel, Parents d' Aurélien étudiant, décédé à l'âge de 18 ans d'une méningite à méningocoque C, seul dans sa chambre d'étudiant à Lille.


Pour en savoir plus sur la concertation citoyenne, la Comité d' Orientation met à votre disposition un site d'information dédié et une newsletter : concertation-vaccination.fr 


Association petit ange Ensemble contre la méningite

Juillet 2016


PLAN DE RENOVATION DE LA POLITIQUE VACCINALE - 2016


La ministre chargée de la santé a présenté le 12 janvier 2016 dernier, à la suite de la remise du rapport de Mme la députée Sandrine Hurel, un plan de rénovation de la politique vaccinale.

Ce plan comporte quatre axes d'intervention : 

assurer une meilleure information sur la vaccination

AMELIORATION DE L'INFORMATION

organiser une meilleure gouvernance de la politique vaccinale

AMELIORATION DU PILOTAGE DE LA POLITIQUE VACCINALE

veiller à un meilleure approvisionnement et lutter contre les pénuries de vaccins

SECURISATION DE L'APPROVISIONNEMENT

organiser une grande concertation citoyenne sur la vaccination

CONCERTATION CITOYENNE


Celle-ci a été lancé le 7 avril sous l'égide de la nouvelle Agence nationale de santé publique. En juin dernier, le Pr Benoît vallet Directeur Général de la Santé a mis en place un COMITE DES PARTIES PRENANTES composé de professionnels de santé, d'associations d'usagers et d'institutionnels, afin de mieux comprendre les réticiences éventuelles vis à vis de a vaccination et d'anticiper les situations de crise. Ce comité est appelé à se réunir deux ou trois fois par an au Ministère de la Santé.

L'association petit ange Ensemble contre la méningite et Méningites France Association Audrey ont eu le plaisir d'être invité à la première réunion de ce comité qui s'est déroulé le 14 juin dernier. 

1 ère réunion :

Plan de Rénovation de la politique vaccinale - Comité Parties Prenantes

La 2 ème réunion aura lieu le 5 octobre 2016. 


Association petit ange Ensemble contre la méningite

Juillet 2016


CALENDRIER VACCINAL 2016


            INFECTIONS INVASIVES            

 A HAEMOPHILUS INFLUENZAE de type b


Recommandations générales

La vaccination du nourrisson comporte deux injections à 2 mois d’intervalle à l’âge de 2 mois (8 semaines) et 4 mois, suivies d’un Rappel à l’âge de 11 mois.

Cette vaccination est recommandée pour tous les enfants, en combinaison avec les vaccins diphtérique, tétanique, poliomyélitique, coquelucheux acellulaire et hépatite B. 
Un rattrapage vaccinal peut être effectué jusqu’à l’âge de 5 ans.


Recommandations particulières

Recommandations pour les personnes immuno déprimées ou aspléniques :

Rapport du HCSP du 7 novembre 2014  http://www.hcsp.fr/explore.cgi/avisrapportsdomaine?clefr=504.


Schéma vaccinal

Vaccin combiné :
Une dose à 2 mois (8 semaines) et 4 mois suivies d’une dose de rappel à 11 mois.

Rattrapage pour les enfants non vaccinés par un vaccin monovalent ou combiné :
- entre 6 et 12 mois : deux doses et un rappel 
- au-delà de 12 mois et jusqu’à 5 ans : une seule dose



    INFECTIONS INVASIVES A MENINGOCOQUE (IIM)    


Recommandations générales

La vaccination avec une seule dose de vaccin méningococcique C conjugué est recommandée pour tous les nourrissons à l’âge de 12mois (co-administration possible avec la vaccination contre la rougeole, les oreillons et la rubéole). Dans l’attente d’une couverture vaccinale suffisante permettant la mise en place d’une immunité de groupe, l’extension de cette vaccination systématique jusqu’à l’âge de 24 ans révolus est aussi recommandée avec un vaccin méningococcique C conjugué selon le même schéma vaccinal à une dose.


Recommandations particulières

La vaccination est recommandée par un vaccin tétravalent conjugué ACYW135 et par le vaccin contre les IIM de sérogroupe B

Pour les personnes souffrant de déficit en fraction terminale du complément, recevant un traitement anti-C5, porteuses d’un déficit en properdine ou ayant une asplénie anatomique ou fonctionnelle et chez les personnes ayant reçu une greffe de cellules souches hématopoïétiques. Si la personne a reçu antérieurement un vaccin tétravalent polyosidique non conjugué ACYW135 ou un vaccin polyosidique non conjugué A + C, un délai de trois ans est recommandé avant de la vacciner avec le vaccin tétravalent conjugué.

Recommandations pour les personnes immunodéprimées ou aspléniques :

Rapport du HCSP du 7 novembre 2014


RECOMMANDATIONS AUTOUR D’UN CAS D’IIM A, C, Y, W 

La vaccination est recommandée pour les sujets contacts d’un cas d’IIM de sérogroupe A, C, Y, ou W, dans les conditions prévues par l’instruction relative à la prophylaxie des infections invasives à méningocoque (1)

Vaccin conjugué méningococcique C en cas d’IIM due au sérogroupe C 

Vaccin tétravalent conjugué A C Y W135 en cas d’IIM liée aux sérogroupes  A, Y, W à partir de l’âge de 1 ou 2 ans selon les AMM des vaccins. 

Entre 6 mois et un an, seul le vaccin méningococcique bivalent non conjugué A + C peut être actuellement utilisé contre les infections invasives à méningocoque du groupe A ; dans ce cas, l’avantage de cette vaccination précoce doit être pesé au regard des risques théoriques liés à l’induction d’une hyporéactivité lors de vaccinations ultérieures, notamment contre le méningocoque C. La vaccination doit être alors réalisée au plus tard dans les dix jours après le dernier contact avec le cas index. Pour la réalisation de cette vaccination des sujets contacts d’un cas d’IIM, se reporter à l’instruction relative à la prophylaxie des infections invasives à méningocoque.


RECOMMANDATIONS DANS LE CADRE DE SITUATIONS SPECIFIQUES D’IIM DE SEROGROUPE B


La vaccination contre les IIM de sérogroupe B est recommandée pour des populations cibles dans le cadre de situations spécifiques notamment épidémique et d’hyperendémie
(2) ; Elle n’est pas recommandée pour les sujets contacts de cas sporadiques d’IIM B en sus de la chimio prophylaxie qui représente le moyen le plus efficace de prévention des cas secondaires.


En milieu professionnel

La vaccination contre les IIM de sérogroupe B et de sérogroupes A, C, Y, W est recommandée chez les personnels des laboratoires de recherche travaillant spécifiquement sur le méningocoque.


Infections invasiMENINGOCOQUE (IIM)

(1)  Instruction n° DGS/RI1/DUS/2014/301 du 24 octobre 2014 relative à la prophylaxie des infections invasives à méningocoques. Disponible sur le site internet du ministère chargé de la sante, dans le dossier Méningite : www.sante.gouv.fr  
Dont les modalités de mise en œuvre sont définies dans l’instruction n° DGS/RI1/DUS/2014/301 du 24 octobre 2014 relative à la prophylaxie des infections invasives à méningocoques.



     INFECTIONS INVASIVES A PNEUMOCOQUE (IIP)     


Recommandations générales

La vaccination par le vaccin pneumococcique conjugué 13 - valent 24 est recommandée pour l’ensemble des enfants âgés de moins de 2 ans selon le schéma vaccinal à deux injections à 2 mois d’intervalle  à l’âge de  2 mois (8 semaines) et 4 mois suivies d’un
Rappel à l’âge de 11 mois.


Recommandations particulières

Pour les prématurés et les nourrissons à risque élevé de contracter une IIP ( cf. ci-dessous la liste des personnes à risques), le maintien d’un schéma vaccinal comprenant trois  injections du vaccin pneumococcique conjugué 13 - valent, suivies d’un rappel est recommandé.

À partir de l’âge de 2 ans, la vaccination est recommandée pour les patients à risque :

immunodéprimés (patients concernés par les recommandations de vaccination des immunodéprimés et patients atteints de syndromenéphrotique) :

- aspléniques ou hypospléniques (incluant les drépanocytoses majeures),
- atteints de déficits immunitaires héréditaires,
- infectés par le VIH, quel que soit le statut immunologique,
- sous chimiothérapie pour tumeur solide ou hémopathie maligne,
- transplantés ou en attente de transplantation d’organe solide
- greffés de cellules souches hématopoïétiques,
- traités par immunosuppresseur, biothérapie et/ou corticothérapie pour une maladie auto-immune ou inflammatoire chronique,
- atteints de syndrome néphrotique ; 

non immunodéprimés porteurs d’une maladie sous-jacente prédisposant à la survenue d’IIP :

- cardiopathie congénitale cyanogène, insuffisance cardiaque,
- insuffisance respiratoire chronique, bronchopneumopathie obstructive, emphysème,
- asthme sévère sous traitement continu,
- insuffisance rénale,
- hépatopathie chronique d’origine alcoolique ou non,
- diabète non équilibré par le simple régime,
- patients présentant une brèche ostéo-méningée, un implant cochléaire ou candidats à une implantation cochléaire,

Selon les schémas vaccinaux ci-dessous :

2.11 Infections invasivesà pneumocoque (IIP Dirigé contre 13 sérotypes de Streptococcus pneumoniae  : 1, 3, 4, 5, 6A, 6B, 7F, 9V, 14, 18C, 19A, 19F, 23F


SCHEMAS VACCINAUX

Pour l’ensemble des enfants jusqu’à l’âge de 2 ans :
- les enfants âgés de 2 à 6 mois :
 Une dose de vaccin conjugué 13-valent à 2 mois (8 semaines) et à 4 mois avec une dose de rappel à 11 mois 
- les enfants âgés de 7 à 11 mois non vaccinés antérieurement /
Deux doses de vaccin conjugué 13-valent à deux mois d’intervalle et un rappel un an plus tard
- les enfants âgés de 12 à 23 mois non vaccinés antérieurement : 
Deux doses de vaccin conjugué 13-valent à au moins deux mois d’intervalle.
Pour les prématurés et les nourrissons à risque élevé d’IIP :
Une dose de vaccin conjugué 13-valent à 2 mois (8 semaines), 3 et 4 mois avec un rappel à l’âge de 11 mois.
Pour les enfants à risque élevé d’IIP âgés de 2 ans à moins de 5 ans (soit 59 mois au plus) :
 
-non vaccinés antérieurement avec le vaccin conjugué 13-valent :
 Deux doses de vaccin conjugué 13-valent à deux mois d’intervalle, suivies d’une dose de vaccin non conjugué 23-valent 
au moins deux mois après la deuxième dose de vaccin 13-valent 
- vaccinés avant l’âge de 24 mois avec le vaccin conjugué 13-valent  : 
Une dose de vaccin non conjugué 23-valent.

Pour les enfants âgés de 5 ans et plus, les adolescents et les adultes immunodéprimés, atteints de syndrome néphrotique, porteurs d’une brèche ostéo-méningée, d’un implant cochléaire ou candidats à cette implantation non vaccinés antérieurement :
Une dose de conjugué 13-valent suivie 8 semaines plus tard d’une dose de vaccin non conjugué 23-valent ;
Pour ceux qui ont été vaccinés depuis plus de 3 ans avec le vaccin polyosidique 23-valent : 
Une dose de vaccin conjugué 13-valent suivie, 8 semaines plus tard, d’une dose de vaccin non conjugué 23-valent ;
Pour certaines personnes immunodéprimées, le schéma vaccinal est précisé dans le rapport sur la vaccination des immunodéprimés.

Les personnes ayant bénéficié d’une greffe de cellules souches hématopoïétiques devraient recevoir un schéma vaccinal de primo-vaccination en trois doses avec le vaccin conjugué 13-valent suivies d’une dose de vaccin non conjugué 23-valent.
Pour les enfants âgés de plus de 5 ans et les adultes présentant un risque élevé d’IIP en dehors d’une immunodépression, d’une brèche ostéo-méningée ou d’un implant cochléaire ou candidat à une implantation, une dose de vaccin non conjugué 23-valent.Il n’existe pas actuellement de données permettant de recommander la pratique de revaccinations ultérieures.

Vaccination contre les infections invasives à pneumocoque
*Enfants de plus de 5 ans et d’IIP*
VPC 13 à l’âge de 2 mois (8 semaines), 4 et 11 mois VP23 à l’âge de 24 mois
Immunodéprimés**, syndrome néphrotique, brèche ostéo-méningée, implant cochléaire ou candidat à l’implantation :
Non vaccinés antérieurement : 
VPC13 puis VP23 (S8)
 Vaccinés depuis plus de 3ans avec le VP23 :
 VPC13puis VP23 (S8)
Risque élevé d’IIP* (sauf immunodéprimés, brèche ou implant) :VP23 une dose
Prématurés et nourrissons à risque d’IPP : 
Une dose de vaccin conjugué 13-valent à l’âge de 2 mois (8 semaines), 3et 4 mois avec un rappel à l’âge de 11 mois
Si non antérieurement vaccinés :
Deux doses deVPC13 (S0, S8) puis VP23(S16)

 Dirigé contre 23 sérotypes de Streptococcus pneumoniae : 1, 2, 3, 4, 5, 6B, 7F, 8, 9N, 9V, 10A, 11A, 12F, 14, 15B, 17F, 18C, 19A, 19F, 20, 22F, 23F et 33F.VPC13 : 
vaccin pneumococcique conjugué 13-valentVP23 : vaccin pneumococcique non conjugué 23-valent* : 
cf. rapport du HCSP du 7 novembre 2014 ** : cf. liste ci-dessus)


Extrait du Calendrier vaccinal et Recommandations vaccinales 2016 

du ministère des Affaires sociales et de la Santé,

Mars 2016 


LA VACCINATION EN QUESTIONS

DEMELER LE VRAI DU FAUX

Pourquoi Docteur se penche dans ce numéro de C Notre santé (CNS) sur le dossier épineux de la vaccination.

Les chiffres sont inquiétants car près de deux français sur trois ne font plus confiance aux vaccins. En cause, les différentes polémiques qui sont survenues ces quinze dernières années sur la composition des vaccins. La remise en cause de leur innocuité ou les frasques de la politique vaccinale. Pourtant, la vaccination est l'un des seuls remparts contre l'émergence de maladies infectieuses potentiellement mortelles.

Qui a raison, qui a tort ? les vaccins sont-ils vraiment inoffensifs ?  Y a-t-il des vaccins plus efficaces que d'autres ?  Et quelles sont es conséquences de cette vague anti-vaccinale ?

Voir l'émission

EN FRANCE, ON ATTEND ...

Méningite B 
messieurs les Anglais, vaccinez les premiers !

Ce 1er septembre, la Grande-Bretagne est devenue le premier pays à lancer un programme de vaccination systématique contre la méningite B : tous les nourrissons à partir de l’âge de deux mois sont concernés. Cette « étape décisive » selon le ministre de la Santé Jane Ellison repose sur l’utilisation du vaccin Bexsero, des laboratoires Novartis, qui permet de couvrir près de 90 % des souches de méningocoques B. Elle est le résultat d’une recommandation adoptée il y a déjà plus d’un an par le Joint Committee on Vaccination and Immunisation.

Une presse patriote et militante

Redoutable, la méningite B toucherait quelque 1 700 personnes en Grande-Bretagne chaque année (autour de 360 cas en France). Elle tue un malade sur dix et laisse des séquelles graves à un patient sur trois. Selon les estimations des autorités sanitaires britanniques, la vaccination systématique des nourrissons pourrait permettre de sauver 4 000 vies d’ici 2025. Cependant, les responsables de la santé publique insistent pour que soit rappelée aux familles que la protection conférée par le vaccin n’est pas totale et que la vigilance demeure indispensable.

Si la Grande-Bretagne n’est pas épargnée par la mobilisation des groupes anti vaccin et si le lancement de cette campagne a inévitablement relancé leurs ardeurs, dans les médias, le discours se concentre principalement sur la fierté de cette première mondiale. Par ailleurs, de nombreux journaux nationaux et locaux ont dressé le portrait de familles endeuillées par la méningite B, qui sont devenues autant de porte-parole en faveur de la vaccination.

LA FRANCE ATTEND LE RESULTAT DES ANGLAIS
En France, la vaccination contre la méningite B est recommandée chez les patients splénectomisés ou souffrant d’un dysfonctionnement de la rate, ceux ayant reçu une greffe de cellules souches hématopoïétiques et les sujets atteints de déficits immunitaires innés ou acquis.  Ces patients bénéficient d’une prise en charge du vaccin à hauteur de 65 %. Pour le reste de la population, le vaccin n’est pas spécifiquement recommandé et le coût du vaccin est totalement à la charge des familles : 88,43 euros la dose. Le refus pour l’heure de la France de s’inscrire à l’instar de la Grande-Bretagne dans un vaste programme de vaccination s’expliquerait par l’absence de recul sur le vaccin. Le docteur Marie-Aliette Dommergues *
(notre vidéo d'information) pédiatre au centre hospitalier de Versailles observe dans les colonnes de La Dépêche du midi : « Nous ne disposons pas de toutes les données sur la durée [de protection] (…). Les autorités françaises attendent les résultats des Anglais. Nous avons toutes les raisons de penser que ce vaccin va fonctionner ».

Cet attentisme des autorités françaises si elle rassure certains, révoltent les associations de lutte contre la méningite, qui déplorent que la France se prive d’un outil aussi précieux. Cette déception est d’autant plus grande que notre pays n’en est pas à son premier retard en matière de protection contre la méningite. Il a ainsi fallu attendre 2009 pour que soit recommandée la vaccination systématique des nourrissons contre le méningocoque C quand une telle politique s’est imposée dès 2000 en Grande-Bretagne. Une audace britannique qui a été couronnée de succès comme en a témoigné la diminution du nombre de méningite C.

Source : jim.fr - Aurélie Haroche 

Publié le 03 septembre 2015

  VACCIN CONTRE LA MENINGITE B  
 En France : Remboursé pour les personnes à riques  


Le remboursement à 65 % du vaccin Bexsero vient d'être publié au Journal officiel,
dans un arrêté daté du 16 décembre 2014. 

méningite b : Vaccin remboursé
pour les personnes à risque

Le remboursement à 65 % du vaccin Bexsero vient d'être publié au Journal officiel, dans un arrêté daté du 16 décembre 2014.
Un autre arrêté déclare l'agrément de ce vaccin à l’usage des collectivités et divers services publics. Ces arrêtés font suite à la publication de l'avis du Haut Conseil de la santé publique du 25 octobre 2013 et de l'avis de la commission de la transparence de la Haute autorité de santé (HAS) le 25 juin 2014. 


Qu'est-ce que le vaccin Bexsero ?

Le vaccin Bexsero est un nouveau vaccin fabriqué par Novartis Vaccines and Diagnostics, qui confère une protection contre les infections invasives à méningocoque B (Neisseria meningitidis sérogroupe B). Ces infections (méningites et septicémies) sont particulièrement graves et peuvent conduire au décès des patients ou à des séquelles physiques (amputations) ou neurologiques. Contrairement aux autres vaccins méningococciques, ce vaccin n'utilise pas pour antigène la capsule polyosidique de la bactérie, mais quatre protéines différentes.

Les modalités du remboursement

Le remboursement sera opérationnel dans toutes les pharmacies le lundi 22 décembre 2014. Le prix public est de 90,08 € TTC la dose, pour les personnes définies dans l'avis du 25 octobre 2013 (voir ci-dessous). Ce prix public passera à 88,43 € TTC au 1er janvier 2015, en application de la nouvelle marge pour les pharmaciens. 

Par ailleurs, Bexsero est désormais un vaccin agréé à l'usage des collectivités (hôpitaux) et divers services publics : services de protection maternelle et infantile (PMI), centres de vaccination, etc.
Ainsi, les seules indications thérapeutiques ouvrant droit à la prise en charge par l'assurance maladie sont la prévention des infections invasives méningococciques dues à Neisseria meningitidis de sérogroupe B pour les personnes suivantes.


1 -Personnes à risque élevé de contracter une infection invasive à méningocoque :

· ayant un déficit en fraction terminale du complément ou qui reçoivent un traitement anti-C5A, notamment celles qui sont traitées par eculizumab (Soliris) ;
·  ayant un déficit en properdine ; 
·  ayant une asplénie anatomique ou fonctionnelle ;
·   ayant reçu une greffe de cellules souches hématopoïétiques.
L'entourage des patients traités par Soliris devrait aussi être vacciné, mais cette recommandation récente ne semble pas avoir été prise en compte dans l'arrêté.


2- Personnes exposées dans le cadre de situations spécifiques prévues dans l'instruction No DGS/R1/DUS/2014/301 du 24 octobre 2014 relative à la prophylaxie des infections invasives à méningocoque. Cette instruction a été récemment commentée sur MesVaccins.net. Cette instruction prévoit la vaccination par Bexsero autour de cas groupés d'infection invasive à méningocoque B selon un algorithme spécifique, par exemple devant deux cas d'infection invasive à méningocoque B survenant à moins d'un mois d'intervalle ou devant des cas dus à une même souche, si celle-ci est couverte par le vaccin. Dans d'autres situations faisant craindre une situation anormale, un avis complémentaire d'experts est nécessaire. 


Source : Journal Officiel du 18 décembre 2014.

Publié le 18 déc. 2014 

Mes Vaccins.net
Auteur : Jean-Louis KOECK

Un nouveau test pour dépister la méningite

Source : Maxi Sciences (www.meningitis.org)
27/08/10

Des chercheurs irlandais ont développé un test qui permettrait de dépister plus rapidement les bactéries responsables de la méningite et de la septicémie.
Des chercheurs de l'Université Queen's de Belfast (Irlande) ont déclaré le 18 août 2010, sur le site de la Meningitis Research Foundation (Fondation de recherche sur la méningite), avoir élaboré un nouveau test pour détecter plus efficacement la méningite, infection de l'enveloppe du cerveau, et la septicémie, empoisonnement du sang.
Ces deux maladies, touchant principalement les nourrissons et les enfants, peuvent être mortelles si elles ne sont pas diagnostiquées à temps. Le problème rencontré par les médecins est que les symptômes d'une méningite ressemblent à ceux d'une simple infection virale : fièvre, vomissements, douleurs au ventre, etc. De plus, le délai actuel nécessaire à l'obtention des résultats varie entre 24 et 48 heures. Il peut donc être fatal pour les patients.
Le nouveau test développé par les chercheurs irlandais, sous la forme d'un prélèvement de salive ou de sang examiné par une machine de la taille d'une imprimante portable, permettrait de détecter les maladies en une petite heure. Une révolution qui pourrait sauver de nombreuses vies.

NOVARTIS obtient l'AMM
pour le vaccin MENVEO

Source : Actu Santé
29/03/10

L'Agence européenne du médicament (EMEA) vient de délivrer son autorisation de mise sur le marché européenne (AMM) à Menveo® du laboratoire Novartis, le premier vaccin tétravalent conjugué pour la protection de l'adolescent et de l'adulte contre les infections à méningocoques. Menvéo protège contre 4 des 5 principaux sérogroupes, A, C, W135 et Y, responsables de la méningite à méningocoques.
L'infection invasive à méningocoque est une affection qui survient brutalement et peut être mortelle dans les 24 à 48 H. Elle se manifeste sous la forme d'une méningite bactérienne – infection des membranes enveloppant le cerveau et la moelle épinière ou d'une septicémie. La maladie est due à une bactérie, Neisseria meningitidis (ou méningocoque) et progresse rapidement. On recense chaque année environ 500.000 cas d'infections invasives à méningocoques dans le monde, responsables de quelque 50 000 décès. Selon l'OMS, 5 à 10 % des sujets victimes d'une infection invasive à méningocoque en décèdent, en dépit d'un diagnostic correct et d'un traitement précoce approprié. Parmi les patients qui survivent à la maladie, un sur cinq souffrira toute sa vie de graves complications, séquelles irréversibles telles que lésions cérébrales, troubles de l'apprentissage, perte auditive ou complication nécessitant l'amputation d'un membre.
Une infection sans signe annonciateur : A un moment donné, jusqu'à 5-10 % de la population mondiale peut être porteuse, au niveau le nez ou la gorge, de méningocoques responsables d'infections invasives, sans pour autant présenter de symptômes. Moins de 1 % des porteurs développent la maladie, mais ils peuvent transmettre la bactérie à leur entourage durant le portage. Les méningocoques responsables d'infections invasives se transmettent facilement lors de la toux, d'éternuements, ou par contact direct – par exemple par le baiser - avec un sujet porteur de la bactérie5. Le risque d'être infecté est 800 fois plus important en cas de contact étroit avec un sujet. La plupart des infections invasives à méningocoques surviennent chez des individus jusque-là en bonne santé et sans aucun signe annonciateur.
Menveo®, vaccin méningococcique des sérogroupes A, C, W-135 et Y conjugué à la protéine CRM 197, a donc obtenu son AMM de l'Agence européenne du médicament (EMEA) dans les 27 pays membres de l'Union Européenne (UE) et, parallèlement, son AMM de la Food and Drug Administration (FDA) pour des indications similaires. Ce vaccin conjugué est indiqué pour l'immunisation contre les infections invasives à méningocoques provoquées par la bactérie Neisseria meningitidis des sérogroupes A, C, W135 et Y de l'adolescent (à partir de 11 ans) et de l'adulte. Menveo® devient ainsi le premier vaccin conjugué disponible qui protège contre quatre sérogroupes principaux du méningocoque. L'obtention de cette autorisation de mise sur le marché repose sur les résultats d'un plan de développement clinique ayant inclus plus de 18.500 sujets.
Une campagne de vaccination contre la Méningite C vient d'être lancée en France. Le Haut Conseil de Santé Publique recommande la vaccination systématique des nourrissons âgés de 12 à 24 mois avec une seule dose de vaccin méningococcique C conjugué. Novartis projette ainsi, de soumettre à l'Agence européenne du médicament des données complémentaires permettant l'utilisation de Menveo® chez les jeunes enfants à partir de l'âge de 2 mois.

Est ce toujours grave une méningite ?

Source : Ouest France
18/03/10

Dans la plupart des cas, les méningites se résolvent sans traitement. Mais quelques-uns des microbes à l'origine de cette infection peuvent être redoutables. Quelques clés pour s'y retrouver.
À la faveur d'une fièvre très élevée, des microbes, virus ou bactéries peuvent franchir la barrière hémato-méningée (entre le sang et les méninges), qui protège le cerveau. Leur multiplication dans le liquide céphalo-rachidien au contact des méninges produit un oedème et une inflammation de l'enveloppe du cerveau. Celle-ci cause au moins deux de ces signes : fièvre, maux de tête, raideur de la nuque et/ou altération de la conscience.
S'il s'agit d'un virus, celui-ci disparaît habituellement sans laisser de trace. Mais les méningites dues à ces trois bactéries : Haemophilus influenzae, le pneumocoque, et surtout les méningocoques, doivent être traitées aussi vite que possible.

Les vaccins appropriés

Votre nourrisson est grognon, votre aîné, prostré, couché en chien de fusil, il paraît craindre la lumière et vomit... Des signaux d'alerte absolue. Consultez tout de suite les urgences pédiatriques. Les médecins réaliseront alors une ponction lombaire, pour identifier le microbe et juger de la meilleure combinaison antibiotique, à administrer immédiatement.
Contre Haemophilus influenzae et le pneumocoque, on dispose depuis quelques années de vaccins spécifiques et recommandés. Ils sont même devenus une pratique de routine chez les tout petits et ont fait chuter drastiquement la mortalité et les séquelles (neurologiques et auditives) dues à ces maladies.
Reste l'épineux problème des méningites à méningocoques du groupe B ou C, qui constituent aujourd'hui (depuis qu'existent les vaccins contre Haemophilus influenzae et le pneumocoque), l'essentiel des méningites bactériennes. De celles que l'on soigne par des médicaments obligatoirement, toutes affaires cessantes.
De minuscules taches rouges apparaissent sur la peau... Elles sont les témoins d'une sortie du sang au travers des capillaires. Cette infection est plus fréquente pour la méningite C qui reste la plus grave en termes de décès (17 % des cas) et de séquelles lourdes (22 %).
Les experts recommandent depuis l'an passé la vaccination systématique et remboursée depuis janvier 2010, chez les nourrissons de 12 à 24 mois. Puis une vaccination de rattrapage pour les plus grands jusqu'à 24 ans révolus. Ce sont ces méningites qui font de temps à autre la une de l'actualité.

Dr Brigitte BLOND.





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POURQUOI DOCTEUR

La vaccination en questions 

19 décembre 2015

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